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Que visiter à Bousaâda

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Bousaâda est la ville idéale pour se changer les idées en l’espace d’un week-end. Voici quelques astuces pour profiter d’un voyage dépaysant dans cette oasis qui se trouve à trois heures en voiture de la capitale, Alger.

Le Ksar et l’ancienne école de Mohamed Boudiaf 

Le ksar de Bousaâda est un incontournable. Le lieu et toujours habité et bien que certaines ruelles soient en mauvais état, il est très agréable de s’y promener et de parler avec ses habitants. D’ailleurs, ces derniers ne manqueront pas de vous expliquer comment se rendre aux différentes mosquées, plusieurs fois centenaires. Et puisque vous êtes dans le ksar, n’hésitez pas à faire un tour vers l’école où a étudié l’ancien président Mohamed Boudiaf durant les années 30.

La Quba et le Musée de Nassredine Dinet

Le peintre orientaliste français Etienne Dinet est enterré à Bousaâda. Il est tombé amoureux de l’oasis, de sa lumière et de ses habitants en 1884 lors de son premier voyage en Algérie. Dès lors, il s’y rendra régulièrement avant d’acheter une maison qui est aujourd’hui un musée, où sont exposés une partie de ses peintures, ses livres et des documents et objets personnels. Converti à l’islam, il se fait appeler Nassredine et fait construire en 1925 une Quba dans laquelle il est enterré aux côtés de son ami Slimane Ben Ibrahim et sa femme.

Le moulin Ferrero et sa cascade 

Construit par Antoine Ferrero, un Italien qui a émigré vers l’Algérie en 1867, le moulin à eau qui porte le même nom se trouve à deux kilomètres de Bousaâda. Il est à proximité de l’Oued Bousaâda et d’une cascade où se baignent les jeunes lors des grosses chaleurs. Aujourd’hui, il ne reste que les vestiges du moulin qui a été détruit au fil du temps.

La tombe de l’émir El Hachemi  

Qui aurait cru qu’un des enfants de l’Emir Abdelkader, originaire de l’Ouest du pays et exilé en Syrie lors des premières années de la colonisation française, ait pu finir sa vie à Bousaâda, oasis aux portes du Sahara. Et pourtant, c’est bien le destin de l’Emir El Hachemi qui a vécu dans cette ville et y est enterré. Vous pouvez visiter sa tombe, au milieu de laquelle pousse un beau palmier. Celle-ci n’est pas loin du Ksar.

La Zaouiya d’El Hamel 

A quinze minutes de Bousaâda, se trouve le village d’El Hamel qui abrite l’une des principale zaouiya de la région. La zaouiya Rahmaniya est ouverte aux visiteurs et accueille aussi des étudiants venus d’autres régions d’Algérie et de pays africains qui sont nourris et logés lors de leurs études religieuses. Elle a été créée au 19ème siècle par Sidi Mohamed Ben Belgacem, originaire de la wilaya de Djelfa. A sa mort en 1897, c’est sa fille Lala Zineb qui la prend en charge jusqu’en 1904. La zaouiya dispose d’une mosquée, d’une école coranique et d’un mausolée où reposent le fondateur et ses successeurs. Pour un visiteur, il est impossible de repartir de la zaouiya sans avoir mangé quelque chose. Peut-être aurez-vous la chance de goûter à « El Aayed », un autre plat typique de la région.

Village d’El Allig 

A quelques kilomètres au sud-ouest de Bousaâda, se trouve le village d’El Allig, un hameau de maisons en toub (argile) dont quelques-unes sont encore habitées. Dernièrement, le village a repris petit à petit vie grâce à des rénovations en cours pour permettre aux touristes de visiter le lieu. Un restaurant tenu par des jeunes, vous permettra aussi de goûter aux plats traditionnels de la région dans un espace calme mis à disposition par ceux-ci.

Où acheter ses souvenirs ? 

Vous trouverez plusieurs boutiques de souvenirs et de produits artisanaux à travers le centre-ville de Bousaâda et à proximité des hôtels. Vous pouvez aussi vous rendre à la Maison de l’artisanat qui rassemble plusieurs boutiques de peinture, de vêtements et de vaisselles. Les prix sont toujours négociables. Cet espace regroupe de nombreux artisans qui fabriquent des objets et vêtements locaux faits à la main… et qui vendent aussi des objets importés de l’étranger, notamment de Tunisie, donc n’hésitez pas à demander la provenance des produits si vous préférez de l’artisanat local.

Tradition culinaire 

Vous ne pouvez pas repartir de Bousaâda sans avoir goûté une Chakhchoukha ou un Zviti, deux plats typiques de la région. Le Zviti se mange directement dans le long mortier (mehress) dans lequel est préparé le plat. Ces mets sont très épicés mais vous pouvez demander à ce que cela soit ajusté.

Où loger ? 

Il y a deux hôtels principaux et historiques qui sont l’hôtel Kerdada (anciennement Le Transat) et l’hôtel El Caïd qui appartiennent tous deux à la chaîne El Djazaïr.

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